Le Lézard Vert

50 x 72 cm (2001)

La finalité des Beaux-Arts est comprise dans le terme lui-même, qui consiste essentiellement à représenter le beau plastique. Les artistes d’aujourd’hui ne sont que les continuateurs des hommes préhistoriques ornant la grotte de Lascaux, ou celle de Chauvet, il y a 36’000 ans !

« Les règles du beau sont éternelles, immuables et les formes en sont variables ». Delacroix

A l’instar des peintres rupestres, Janine n’aura de cesse de célébrer la beauté animale. D’ailleurs les spécialistes de l’art pariétal sont sur le point d’attribuer à Madame Cro-Magnon, la paternité de ces premiers chefs d’œuvre de l’humanité.

Dans ce tableau, le personnage féminin ne sert pas de faire-valoir mais contribue à la magnificence de l’ensemble ; la blancheur de sa peau est le parfait contrepoint du reptile, tandis que le bleu profond de sa robe joue avec les motifs arabes. Un noir intense, des gris et des bruns nuancés complètent avec bonheur la somptuosité de cette scène édénique. Janine nous offre généreusement et très fréquemment des bribes de ce paradis perdu, il y a fort longtemps.

Extraits tirés du livre de Pierre-André Devayes – 2010